Nuages..


           NUAGES, c'est mon verso (j'ai voulu prendre de la hauteur..) où s'égrainent (ou s'égrènent) 72 chants composés pour GUITARE, plus anciens, et dont j'ai recopié impunément les paroles, sans avoir à payer de droits d'auteur.

Il faut dire qu'il est mort. Enfin presque…

 

Oui, parce que les avis divergent..

                Pour les sceptiques, on vivrait toujours à l'heure de la plus grande mystification de l'Histoire, ce qui ne les agace pas plus que ça. D'ailleurs, pour eux comme pour les autres, peut-être bernés aussi, leur nombre n'est pas davantage un argument. 

 

   Les exégètes affirment qu'au vu de la masse d'écrits retrouvés - en comparaison de ceux concernant les grands hommes et philosophes - le récit de la vie de cet homme étrange constitue le texte de l'Antiquité qui a le plus de raisons d'être cru, du point de vue de la fiabilité historique, c'est-à-dire de sa forme. Bon, soit ! Quant au fond, heureusement encore, au fond c'est mon problème...

    Et si ses prosélytes ne me voient pas dans leurs églises, c'est parce que, échaudé par l'Histoire,  j'ai essayé de ne pas confondre le message et le messager, la lettre et le facteur...

 

   Quant à l'esprit de la lettre elle-même, en-dehors de sa vision optimiste d'un au-delà hypothétique, s'il était déjà subversif à son époque, il l'est plus encore aujourd'hui, comme une bombe sociale à retardement. Et si pour l'instant ça ressemble plutôt à un pétard mouillé, c'est parce que la foi n'a pas résisté à l'institutionnalisation.

Mais où est son côté subversif, me direz-vous..?!

      Il est d'abord dans l'exigence de solidarité, solidarité que notre devise nationale affiche sur les frontons des mairies plus souvent qu'elle ne les applique.

  

 

     Il est ensuite dans le rôle de l'empathie envers autrui, dans la paradoxale puissance de la fragilité, dans sa supériorité à long terme sur la force, force qui n'est qu'un aveu d'impuissance devant la peur de se remettre en question ou de ne pas obtenir ce qu'on désire.

    Il suffit, pour s'en convaincre, de s'arrêter un moment à regarder un bébé endormi. Son innocence et sa vulnérabilité nous font réaliser que la seule réalité qui puisse nous rendre heureux est la tendresse, car elle nous comble dans la durée, ne serait-ce que par le fait de pouvoir donner plus qu'on ne reçoit. 

    Cela semble être la seule voie pour trouver la sérénité.

Les autres chemins, que nous connaissons tous nous frustrent car ils ne nous comblent qu'un moment, et demandent d'aller prendre à autrui.

Mais peut-on exiger par la douceur..!?

Qu'en dit Gandhi,

ou Martin Luther King..?

 

 

              Quant à ceux qui tiennent à ne croire en rien, avec tout le respect que mérite un libre-penseur, je dirais que, s’il reste libre - le poisson de haute-mer fier dans sa houle - d'ignorer les lointains rivages rassurants, il est libre aussi le saumon, lui qui remonte la rivière de ses doutes à la recherche de sa source et du pourquoi de sa liberté.

    Je dirais enfin qu'entre l’athée et le croyant, le naïf ou ‘’crédule’’ n’est peut-être pas celui qu’on croit.

Car c'est bien l'athée, qui croit que la vie lui est tombée du ciel...

 

 Edouard G. PEREZ AYELA

 

 

 

 

 



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